C’est pendant la guerre de 1974 – 1918 que ce syndrome très particulier a été décrit simultanément de part et d’autre du frond de la Somme par 3 auteurs : Fiessinger et Leroy en France, Reiter en Allemagne.
D’où son nom de syndrome de Fiessinger-Leroy-Retier…
Sommaire
Symptôme
10 à 20 jours après une maladie intestinale aiguë avec diarrhée, provoquée par le bacille dysentérique, les malades étaient atteints d’une inflammation de l’oeil : une conjonctivite, et d’une inflammation de l’urètre, une urétrite ayant l’aspect d’une maladie vénérienne.
A peine remis de ces divers ennuis, 48 heures plus tard, ces sujets accusaient des douleurs au niveau de plusieurs articulations qui devaient persister 3 semaines.
Cette maladie particulière frappe presque toujours des collectivités d’hommes jeunes à l’hygiène précaire, et particulièrement les troupes en compagne.
Ces petites épidémies surviennent plus volontiers l’été.
Ce syndrome a eu, il y a quelques années, un regain d’actualité à l’occasion de la guerre l’Algérie.
L’inflammation touche surtout les grosses articulation (genoux, chevilles, poignets, coudes).
Elle dure pendant quelques jours ou quelques semaines, puis guérit après parfois quelques rechutes.
Le diagnostic est rendu possible par différents examens de laboratoires dont le plus particulier consiste à examiner au microscope les sécrétions prélevées à l’intérieur de l’urètre.
Cette maladie d’origine infectieuse est due à des microbes extrêmement petits.
Une prédisposition particulière
Tout comme la spondylarthrite, il semble qu’une prédisposition génétique soit indispensable pour être atteint par cette maladie.
Là aussi, la recherche de l’antigène H.L.A 27 est très souvent positive.
Le traitement
Il repose sur les anti-inflammatoires : Aspirine, Indométacine, Phénylbutazone, parfois dérivés de la cortisone.