Il est plus qu’important de se mettre au courant de la manifestation de la polyarthrite rhumatoïde pour savoir si on est atteint par cette maladie ou non.
Un début sournois
Voici le cas le plus habituel :
Une femme se plaint d’une raideur douloureuse des doigts et des poignets, gênante surtout le matin au réveil.
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Elle est alors incapable de fermer et d’ouvrir complètement les mains, ce qui la gêne pour faire sa toilette ou s’habiller.
Raideur et douleur diminuent ensuite au cours de la matinée, comme si avec le mouvement, les articulations se « dérouillaient ».
Assez souvent, d’autres jointures sont aussi atteintes, celles des orteils et des genoux par exemple.
Bientôt, la malade remarque que certaines articulations des doigts sont un peu gonflées, en particulier entre la première et la deuxième phalange, ce qui donne au doigt un aspect fuselé.
Il faut préciser ici que ce gonflement qui annonce la polyarthrite n’a rien de commun avec les petites nodosités qui, chez beaucoup de femmes après la cinquantaine déforment les articulations au bout des doigts, et qui sont dues à une arthrose sans gravité.
Certaines articulations situées à la racine des doigts sont également gonflées, notamment à la racine de l’index et du médius.
Souvent, les poignets aussi sont douloureux.
Il n’a a guère de doute : ces symptômes annoncent un début de polyarthrite rhumatoïde.
Il s’agit d’une maladie pénible qui va sans doute évoluer pendant de nombreuses années.
Ces atteintes si caractéristiques sont les plus fréquentes, mais l’aspect de la maladie peut être trompeur à ses début, et rendre le diagnostic bien difficile :
- atteinte d’une seule articulation qui persiste, isolée, pendant des mois ou des années
- atteinte localisée uniquement aux épaules, ou aux hanches, par exemple
Dès le début de la maladie, l’état général n’est pas très bon :
- perte de poids et d’appétit
- fatigue
- sensation de faiblesse musculaire
- parfois petite fièvre
A ce stade, l’examen du médecin ne trouve que bien peu de choses.
Les radiographies restent muettes.
Rien n’est aussi semblable à un rhumatisme qu’un autre rhumatisme.
La maladie installée
Au fur et à mesure que les années passent et que la maladie évolue, le rhumatisme s’étend aux :
- épaules
- coudes
- genoux
- chevilles
- pieds
C’est d’ailleurs cette tendance à envahir un grand nombre d’articulations qui a valu à cette forme de rhumatisme, son nom de polyarthrite.
La maladie devient réellement pénible à cause des douleurs multiples qu’elle entraîne et de la gêne qui en résulte.
Examinons les articulations atteintes : elles sont gonflées, chaudes et douloureuses.
Les doigts ne peuvent ni se plier, ni s’étendre complètement. Ils sont parfois déviés, rejetés tous ensemble sur le côté.
On dit dans ce cas qu’ils sont « déviés en coup de vent ».
Surtout, ils sont déformés.
Les articulations sont gonflées, et parfois aussi les gaines des tendons de la main.
Ces atteintes peuvent se combiner diversement entre elles.
Les déformations sont si caractéristiques qu’on a dit de la main qu’elle était « la carde de visite » de la polyarthrite rhumatoïde.
Le diagnostic de la maladie est parfois possible au premier coup d’oeil jeté par le médecin sur les main de la malade.
Les poignets peuvent être gonflés, plus ou moins bosselés.
Les genoux sont gros. Ils contiennent souvent du liquide, parfois beaucoup.
Les malades alités les tiennes rempliés car cette position les soulages.
les chevilles aussi sont parfois gonflées, de même que les pieds.
Presque toutes les articulations sont douloureuses, surtout si l’on veut « forcer’ un mouvement.
Aux coudes, la gêne essentielle est due à l’ankylose.
L’extension complète n’est plus possible, mais tant que la flexion est conservée, la gêne est encore supportable.
La région cervicale responsable de douleurs dans la nuque et de raideur est souvent concernée.
Dans certaines formes évoluées, les 2 premières vertèbres risquent d’ailleurs de se luxer l’une sur l’autre vers l’avant, ce qui peut être dangereux pour la moelle.
Un choc à l’arrière de la voiture responsable d’un « coup de lapin » risque d’avoir des conséquences sérieuses.
Parfois mais rarement, les articulations temporo-maxillaires, celles qui permettent la mastication, sont également touchées, et la malade est gênée pour ouvrir la bouche.
En principe, les hanches sont longtemps épargnées, ce qui est essentiel car cette atteinte est particulièrement grave, surtout si elle concerne les deux hanches.
Enfin, la maladie peut s’étendre au-delà des articulations.
- par la formation de nodules sous la peau, dont le volume varie de celui d’un pois à celui d’une noix ; ils sont situés près du coude en arrière des avant-bras, parfois aux doigts, exceptionnellement ailleurs.
- les gaines des tendons dont le volume a augemnté presque comprimer des nerfs et provoquer des névrites ; aux mains par exemple, la compression du nerf médian dans le poignet est responsable de fourmillements.
- la plèvre et les poumons peuvent être touchés dans certains cas ; le coeur exceptionnellement.
- assez-souvent, on palpe des ganglions aux aisselles, aux aines ou en arrière des coudes.