Vous avez constaté que bien souvent, on a dû recourir aux semelles dites orthopédiques.
Elles sont confectionnées par des spécialistes et ne peuvent être faites que sur mesures.
Elles doivent répondre très fidèlement aux recommandations précisées par le médecin sur son ordonnance.
Pour être remboursées elles doivent faire l’objet d’une demande d’entente préalable établie par le médecin.
La sécurité sociale accorde le renouvellement d’une paire de semelles chaque année.
En effet, en se déformant, elles risquent de perdre de leur efficacité.
Les semelles sont un sandwich comportant, entre :
- 2 tranches de cuir
- des matériaux divers tels que liège ou gomme naturelle, souples et faciles à travailler
Souvent, la partie tout antérieur de la semelle est coupée sous la forme d’une demi-semelle, d’une semelle deux tiers afin d’accorder aux orteils le plus de place possible.
Toute semelle nécessite des chaussures d’au moins une demi-pointure au-dessus de la normale.
Cet aspect technique pose un problème aux femmes qui refusent de sacrifier l’élégance au confort.
C’est pourquoi, d’innombrables semelles dorment au fond des armoires tandis que celles à qui elles étaient destinées continuent de souffrir au nom de la mode.
Il existe 3 variétés de semelles
Les supports plantaires
Les supports plantaires offrent un simple appuis à un pied relâché.
On les appelle encore semelle de compensation.
Elles ne sont utilisées que chez l’adulte car à ce stade, la déformation du pied ne peut plus être corrigée.
Le plus souvent, il s’agit d’une petite voûte de soutien interne associée à une collerette talonnière qui stabilise le talon et lui permet de se poser droit.
Les semelles correctrices
Les semelles correctrices sont utilisées quand les déformations sont souples, c’est-à-dire surtout chez l’enfant.
Elles doivent être renouvelées et modifiées tous les 6 mois.
Lorsqu’elles ont accompli leur tâche, on peut généralement s’en passer.
Les semelles de décharge
Elles cherchent seulement à supprimer l’appui sur telle ou telle zone douloureuse grâce à un évidement à ce niveau et à une répartition de l’appui sur les zones non douloureuses.
L’exemple typique en est la semelle pour avant-pied plat avec barre d’appui en arrière de la région douloureuse.