Nul ne sait par qui et comment, il y a des milliers d’années, fut découverte la redoutable vertu cachée dans les capsules du pavot, l’opium, capable d’apaiser la souffrance, mais aussi de conduire à la déchéance…
C’est des végétaux en tout cas que médecins de l’Antiquité extrayaient les analgésiques ou antalgiques, qui calment la douleur.
L’objectif n’a pas été atteint
Depuis le premier emploi de l’opium, en 1866, année où l’on en isola la morphine, il s’est écoulé un temps bien long.
Le but fondamental n’a pas encore été atteint, à savoir la mise au point d’un produit qui ne soit pas toxique.
Par rapport à la morphine, seules des améliorations ont été obtenues depuis.
Pour les autres médicaments, l’empirisme règne encore.
Une des plus grandes découvertes de la médecine
Et c’est presque par hasard qu’en 1899 on a découvert les vertus de l’Aspirine au terme d’une série d’expérimentations dont la simplicité attirerait aujourd’hui les foudres du ministère de la Santé publique.
Et pourtant, on n’a rien fait de mieux depuis !
Presque tous les analgésiques mis au point depuis, ont un effet calmant mais qui s’accompagne toujours d’effets indésirables divers.
Actuellement, les efforts des chercheurs s’orientent surtout vers des produits peu toxiques plutôt que vers des médicaments plus actifs mais aussi plus dangereux.
Cette situation n’est pas étonnante si l’on veut bien admettre que le mécanisme de la douleur demeure toujours inconnu.
Il faut souhaiter que des progrès permettant la mise au point de meilleurs calmants de la douleur, car ils seront toujours l’arme indispensable du médecin pour accomplir son premier devoir auprès des malades : soulager.