Parce qu’ils ne tuent pas, pas spectaculairement du moins, les rhumatismes ne sont pas toujours pris au sérieux et ne soulèvent pas encore l’émotion publique.
Une association luttant contre le rhumatisme
Contre ce fléau, la lutte a été engagée en France, en 1927, lors de la constitution de la Ligue Française contre le rhumatisme qui compte aujourd’hui plus de 600 membres.
Son but est de développer la lutte sur le plan social et de promouvoir l’enseignement et la recherche en rhumatologie.
L’aspect social du problème a été confié à une association créée en 1973 : l’Association Française de Lutte Antirhumatismale (A.F.L.A.R.).
Son objectif
Son but est de sensibiliser l’opinion aux problèmes du rhumatisme et d’obtenir des pouvoir publics l’adoption de mesures sociales pour améliorer le sort des rhumatisants telles la prévention et le dépistage précoce notamment, ou dans les métiers exposés, grâce à la médecine du travail et dans les écoles grâce à la médecine scolaire, l’orientation professionnelle tenant compte des possibilités de chacun, l’aménagement des horaires (travail à mi-temps par exemple), la création d’emplois réservés, d’ateliers protégés, la simplification des procédures de reclassement professionnel.
Pour les infirmes éprouvés et isolés, elle cherche à obtenir tout ce qui peuvent améliorer leur confort et leur moral.
L’A.F.L.A.R. compte parmi ses membres, outre ceux de la Société Française de Rhumatologie qui y sont automatiquement inscrits, des membres de toutes les professions de santé, des malades… et toute personne désireuse d’apporter son aide.
Il reste beaucoup à faire
Les lois en faveur des handicapés, quand elles existent, sont encore peu appliquées et bien loin de résoudre tous les problèmes.
Il y a encore beaucoup à faire.
Certains pays, comme les pays scandinaves par exemple, l’ont compris et sont sur ce point en avance sur la France.
Tout ne se fait pas en un jour, mais pour les Pr de Sèze et Ryckewaert les 3 but essentiels de la lutte antirhumatismale sont les suivants :
- ne pas laisser s’installer une impotence qui peut être encore évitée
- ne pas la considérer comme incurable si elle peut être, ne serait-ce qu’en partie, corrigée
- ne pas accepter que soit voué à l’inactivité un rhumatisant qui peut et veut encore travailler : il faut se battre pour qu’au lieu de végéter dans la misère et le sentiment humiliant de sa déchéance aux frais d’une société qui s’y ruine, il conserve sa place dans la vie active.