La rupture des tendons et autres formes d’atteintes peuvent également frapper l’épaule.
Sommaire
Une fausse paralysie : la rupture des tendons
En fait, il ne s’agit pas d’une véritable paralysie, mais plutôt d’une fausse paralysie, c’est-à-dire, d’une atteinte de l’épaule qui lui ressemble.
A quoi est due la douleur ?
Il peut arriver que cette fausse paralysie apparaisse à la suite d’un simple mouvement mais elle peut également survenir brusquement à la suite d’un effort plus ou moins violent ou d’une chute.
Un autre cas : la rupture du tendon du long biceps. A l’occasion d’un effort, apparaît brusquement une sorte de boule molle à la partie inférieure du bras.
Souvent, dans les jours qui suivent, un important hématome colore en bleu toute la région du biceps. Il va se résorber progressivement.
La douleur souvent très vive au début, s’atténue rapidement. Il s’agit de la rupture de l’un des 2 tendons servant à attacher le biceps en haut.
Usé à l’intérieur de son passage dans l’articulation de l’épaule, il a cédé. L’autre tendon reste heureusement en bon état et la gêne sera minime en fait, pour ne pas dire nulle.
L’apparition de cette boule lors de la contraction du biceps inquiète généralement le malade mais le médecin peut se montrer rassurant.
Il est exceptionnel d’avoir à opérer pour raccrocher un tendon qui a cédé.
Le traitement
Presque toujours on se contente d’un traitement médical, en sachant bien que les résultats obtenus seront incomplets.
La prescription de calmants ou les infiltrations permettent de rendre la douleur supportable. Le malade doit ménager son épaule et se servir autant qu’il le peut de son autre bras.
La kinésithérapie douce, les traitements électriques, les cures thermales rendent des services mais ne font pas de miracles. Toutefois, ces traitements permettent généralement d’obtenir une amélioration que les malades jugent acceptable.
Il est rare de devoir recourir à la chirurgie. L’intervention chirurgicale n’est à envisager que dans le cas d’une personne jeune, en particulier s’il s’agit d’un travailleur manuel et après échec de tous les traitements.
L’intervention est assez délicate, et nécessite une immobilisation plâtrée de 4 à 6 semaines, puis une rééducation de plus de 6 mois.
Il s’agit d’avertir le malade que l’incapacité de travail durera de 6 mois à 1 an, ce qui est bien long. Chez les personnes âgées (cas de beaucoup plus fréquent), on hésite beaucoup à opérer.
Les autres atteintes de l’épaule
9 fois sur 10, il s’agit d’une périarthrite mais pour le dixième cas, il peut s’agir d’autre chose.
L’épaule peut en effet être concernée dans :
- la polyarthrite rhumatoïde
- la spondylarthrite ankylosante
- ou encore dans le rhumatisme des ceintures des sujets âgés
Elle peut être enfin atteinte aussi par l’arthrose mais, à l’inverse du genou ou de la hanche, celle-ci est plutôt rare.