Les personnes âgées se plaignent parfois de douleur musculaire ; mais la question qui se pose c’est : est-ce que le rhumatisme est un passage obligé des vieux ?
Une période critique : la ménopause
Aux environs de la cinquantaine, c’est-à-dire à l’âge de ménopause, les femmes éprouvent souvent des douleurs articulaires.
Elles se plaignent aussi volontiers de troubles en relation avec les cessation des règles : nervosité, bouffées de chaleur.
Elles sont parfois gênées la nuit, dans leur sommeil, par des fourmillements dans les mains, ou ont des douleurs au bout des doigts, ou encore dans le bas des reins, dues à une arthrose lombaire.
Elles ont parfois une arthrose des genoux.
La diffusion de ces douleurs peut faire penser à une sorte d’état préarthrosique lié aux dérèglement des glandes.
En effet, la correction du trouble glandulaire par des hormones appropriées s’ajoutant à quelques comprimés d’Aspirine permet presque toujours d’obtenir un excellent résultat.
Un vieillard a-t-il obligatoirement des rhumatismes ?
Les vieillards, eux aussi, se plaignent souvent de leurs articulations.
A l’occasion de certains mouvements, ils ont mal aux épaules, aux genoux, à la colonne vertébrale… un peu partout.
Ils souffrent davantage au changement de temps.
Beaucoup de gens pensent que les « douleurs » sont un triste privilège de l’âge, une sorte de tribut qu’on doit à la vieillesse.
Ces douleurs de l’avancée en âge semblent dues en effet aux petites détériorations des cartilages et des tendons qui accompagnent toujours le vieillissement.
Cependant, tous les vieillards n’ont pas de douleurs articulaires et il ne faut pas croire que ces douleurs sont l’apanage obligatoire du troisième ou quatrième âge.
On peut être vieux… et relativement souple… et tout à fait bien dans sa peau… et dans ses articulations.