Il s’avère important de dépister la spondylarthrite ankylosante dans le but de la traiter.
Une simple radiographie donne la clé du diagnostic
Presque toujours la radiographie du bassin montre déjà l’atteinte des articulations sacro-iliaques (ce sont les articulations qui, de chaque côté, unissent le sacrum avec les os iliaques).
Quant aux radiographies de la colonne vertébrale, elles montrent des images très particulières d’ossification des ligaments qui unissent les vertèbres les unes aux autres, comme s’il s’agissait d’un pont osseux.
Un traitement efficace
Si l’on abandonnait la maladie à elle-même, l’ankylose s’étendrait peu à peu.
Au bout de 10 ou 20 ans, elle aurait gagné toute la colonne vertébrale et s’attaquerait alors aux articulations des membres : hanches, épaules, genoux.
Mais aujourd’hui, lorsque la maladie est dépistée suffisamment tôt, on peut éviter, sinon la raideur, du moins les grandes déformations et la majorité des malades peuvent conserver une activité satisfaisante.
Quelques précautions et une gymnastique, à condition d’être quotidienne, doivent permettre d’éviter ces déformations.
La gymnastique doit être commencée très tôt.
Le patient peut surveiller lui-même à l’aide de son miroir les progrès éventuels des déformations.
Il doit prendre l’habitude de coucher à plat dos sur un lit dur et sans oreiller.
Surtout, le traitement médical parvient à calmer l’inflammation et donc les souffrances du malade.
Le médicament qui donne leur résultats les plus brillants est la Phénylbutazone.
Non seulement le résultat est rapide, mais habituellement, il ne s’épuise pas.
Ce traitement doit être prolongé pendant des années.
L’Indométacine ainsi que d’autres anti-inflammatoires donnent également de très bons résultats.
Si l’on peut se contenter de petites doses, le traitement est généralement bien supporté mais les malade doivent être surveillés très régulièrement par leur médecin, notamment sur le plan digestif.