Le fait d’ignorer la cause exacte de la polyarthrite rhumatoïde ne veut pas dire qu’on ne puisse pas la traiter avec efficacité.
On traite bien l’ulcère de l’estomac ou le diabète dont les véritables causes ne sont pas bien élucidées !
Sommaire
Informer le malade vaut bien un entretien
Une fois le diagnostic posé, il est nécessaire d’informer le malade sur sa situation car toute maladie de longue durée nécessite la collaboration du malade et de son médecin.
On précise, une collaboration de bonne qualité.
Ce que le malade doit savoir
- le traitement de polyarthrite est difficile mais absolument indispensable.
- il n’y a pas de traitement radical et définitif de la maladie.
La médecine n’a pas encore trouvé à ce jour, le médicament susceptible de guérir la polyarthrite rhumatoïde.
Elle peut cependant :
- soulager les douleurs et calmer l’inflammation des articulations
- empêcher les articulations s’ankyloser
- éviter ou tout au moins limiter les déformations et ainsi préserver les malades des redoutables infirmités qui les menacent
Nécessité d’un traitement précoce
Il faut agir vite, avant que les articulations ne soient gravement atteintes.
Ces destructions font toute la gravité de la maladie.
Contre l’inflammation de la synoviale elle-même, la médecine peut lutter avec des armes efficaces.
Tant que la douleur et l’enraidissement ne sont liés qu’à l’inflammation de la synoviale, rien n’est perdu;
Par contre, la destruction du cartilage et de l’os ne peut être réparée par aucun médicament.
Elle est définitive, irréversible et à partir du moment où elle existe, ni la douleur ni l’impotence ne pourront être complètement supprimées.
On comprend donc que pour être efficace, le traitement doit intervenir vite.
Nécessité d’un traitement prolongé
Etant donné que la maladie n’évolue pas de façon régulière mais avec des hauts et des bas, le traitement ne peut être donnée une fois pour toute.
Il doit être adapté par approximations successivement à l’étant du malade.
En outre, il ne doit jamais être interrompu ou modifié brutalement.
La barrière opposée par le traitement à l’inflammation du rhumatisme ne se maintient qu’aussi longtemps que dure le traitement.
S’il est interrompu, l’inflammation se rallume, la synoviale s’enflamme à nouveau et recommence à proliférer.
Ainsi, la polyarthrite rhumatoïde ne peut être maîtrisée que par une lutte incessante qui doit durer aussi longtemps que la maladie elle-même, c’est-à-dire pendant des années, parfois même des dizaines d’années.