Il existe 4 autres traitements pour guérir la coxarthrose.
Sommaire
La kinésithérapie
Voilà donc un malade bien éduqué, encore faut-il le rééduquer. La kinésithérapie a pour intérêt majeur d’essayer de repousser l’échéance de la chirurgie ou de la préparer dans le meilleures conditions.
Elle doit être douce et progressive. Si elle est trop énergique, elle risque d’être dangereuse et d’aggraver l’état du malade.
Au cours des premières années, elle permet de conserver plus longtemps une bonne mobilité et parfois même de diminuer la dose de médicaments.
Les séances de kinésithérapie comprennent :
- les massages
- les postures
- la kinésithérapie active
Massages
Les massages pour décontracter les muscles. Il est souvent utile d’y associer des applications de boue chaude.
Postures
Les postures qui parfois réduisent un peu, mais toujours empêchent l’aggravation des mauvaises attitudes. Il faut les interrompre en période douloureuse
Kinésithérapie active
Son but est de conserver l’amplitude des mouvements et de renforcer les muscles de la hanche et de la cuisse qui sont déficients.
On peut utiliser la gymnastique contre résistance à l’aide de contrepoids. La charge utilisée doit être celle qui permet d’effectuer 10 mouvements avec une sensation de fatigue au deuxième.
On peut également se servir de la résistance manuelle du kinésithérapeute. Entre chaque groupe d’exercices, il faut ménager un temps de repos suffisant, pendant lequel on peut masser.
Le malade ne doit pas sortir épuisé de sa séance et toute rééducation trop douloureuse ou fatigante doit être interrompue.
Pour tirer le meilleur bénéfice d’une telle rééducation, il est conseillé de faire chaque jour à domicile quelques exercices d’entretien.
Les cures thermales
Elles peuvent permettre d’obtenir un soulagement qui se prolonge parfois pendant plusieurs mois après la fin de la cuire.
Elles ont surtout l’intérêt de permettre une rééducation dans les piscines d’eau chaude où les efforts sont plus doux et mieux dosés. Là encore, les séances ne doivent pas être trop fatigantes ni dépasser 20 minutes.
Il en est de même pour les cure de thalassothérapie.
Les médicaments
Il sont utiles pour soulager les douleurs, bien que l’essentiel du traitement soit mécanique.
L’Aspirine reste le pain du rhumatisant et aussi du coxarthrosique à la dose de 1 à 3 g par jour (2 à 6 comprimés).
Mais il faut faire une place tout à fait particulière à l’Indométacine, médicament souvent remarquablement efficace sur les douleurs. Il permet à de très nombreux malades de vivre confortablement et donc de reculer et parfois même d’éviter le recours à la chirurgie.
Les infiltrations
Elles peuvent procurer un excellent soulagement, excellent mais passager.
Il ne s’agit que d’un paradis artificiel, au niveau de la hanche en particulier, il est plus sage de les éviter car elles risquent d’être dangereuses pour l’articulation.
En outre, il convient de s’en abstenir totalement pendant plusieurs mois si une intervention chirurgicale est envisagée car elles risqueraient de favoriser une infection postopératoire.
La plupart des chirurgiens refusent d’ailleurs d’opérer un malade qui à subi une infiltration depuis moins de 6 mois.